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Deuil - Quelle attitude adopter lorsqu’une personne de notre entourage — collègue, voisin(e) ou connaissance — est en deuil?

  • Andrea Liss
  • Oct 3
  • 3 min read

Vous êtes à la recherche de certains conseil pour votre couple? Peut-être avez-vous des questions sur l'éducation des enfants? Demandez à Andrea! Notre travailleuse sociale, Andrea Liss, choisira une question par mois et y répondra dans notre bulletin de la mi-mois. Vous pouvez nous soumettre vos questions de manière anonyme à l'adresse https://forms.office.com/r/F3rxQKvTdQ.


Demandez à Andrea

Bien que cela puisse être difficile, il est souvent un peu plus facile d’être présent face au deuil d’un proche ou d’un ami que face à celui d’une connaissance. Cela s’explique par les liens et l’histoire que nous partageons avec nos proches, qui permettent plus de transparence et de vulnérabilité. Comme nous avons un vécu commun avec nos proches, il se peut qu’ils nous parlent spontanément de leur expérience du deuil. Les mots leur viennent naturellement. 


Mais lorsqu’il s’agit de collègues, de voisins ou de connaissances, il peut être plus difficile de savoir quoi faire, simplement parce que la relation est moins intime. Pourtant, cela peut aussi représenter une occasion : le deuil peut approfondir les liens. La perte peut créer un espace pour mieux se connaître. Cet article propose des pistes pour accompagner quelqu’un que vous connaissez — sans forcément être très proche — lorsqu’il traverse un deuil. 

  

Voici quelques gestes que vous pouvez poser : 

  1. Reconnaître la perte. Vous pouvez dire à votre collègue à son retour au travail : « Je voulais simplement vous dire que je suis désolé(e) pour votre perte. » ou « J’ai été profondément touché(e) en apprenant le décès de votre x). Mes condoléances. ». Souvent, nous craignons d’être maladroits ou de blesser la personne endeuillée. Mais rappelez-vous : la reconnaissance est un cadeau. Reconnaître une perte, c’est faire une déclaration, pas poser une question (voir point #1 ci-dessous). Vous ne rendrez pas la personne triste en reconnaissant son deuil. D’ailleurs, on ne peut pas présumer de la tristesse de chacun. Le deuil est vécu différemment selon les personnes, et nous ne connaissons jamais vraiment la nature de la relation avec le défunt. Mais soyez assuré(e) : reconnaître une perte ne cause pas de tort psychologique. Si la personne est triste, ce n’est pas vous qui en êtes la cause. 

  2. Si la personne endeuillée souhaite parler, écoutez. Vous n’avez pas à faire quoi que ce soit : ni réparer, ni suggérer, ni résoudre ce que la personne endeuillée traverse. Il suffit d’écouter. Vous pouvez vous aider en vous rappelant de rester détendu(e) pendant qu’elle partage son vécu. Un aspect essentiel du processus de guérison est la possibilité de partager et de parler de la perte, si la personne le souhaite. Les rituels sociaux comme les funérailles jouent un rôle important de soutien et de réconfort : le lien avec les autres est essentiel dans le processus de deuil. 

  3. Prenez un moment personnel pour réfléchir à la profonde magie de la vie et à son impermanence. Être témoin du deuil d’autrui peut avoir un impact profond sur vous, si vous prenez le temps de le contempler. Cela peut vous aider à apprécier davantage ce que vous avez. 

  

Voici certaines choses auxquelles porter attention - à éviter : 

  1. Remarquez la fréquence à laquelle vous demandez « Comment ça va? » à la personne en deuil. Cela peut sembler contradictoire avec le point sur la reconnaissance de la perte, mais il y a une nuance : reconnaître une perte est une déclaration, tandis que demander à l’autre « Comment ça va? » est une question. Cette question oblige la personne à répondre, alors qu’elle n’en a peut-être pas envie à ce moment-là. Une meilleure alternative serait de demander : « Comment ça se passe pour toi ces temps-ci? » Cela permet une réponse plus ouverte, selon ce que la personne est prête à partager. 

  2. Ne parlez pas de votre propre expérience de deuil, sauf si on vous le demande. Ce moment est dédié à la personne endeuillée, sauf si elle vous invite explicitement à partager votre vécu. 

  3. Affrontez votre peur de blesser la personne en deuil ou de dire quelque chose de maladroit. Ce n’est pas si compliqué d’être présent. Offrir de la nourriture, des fleurs, un petit cadeau attentionné ou une douceur maison sont des gestes bienveillants qui aident la personne endeuillée à guérir — et vous aideront à vous sentir moins impuissant(e). 

  

Rappel amical du programme Je suis HORSCAN! – un groupe de soutien mutuel pour les conjoints et conjointes de militaires HORSCAN : Le groupe du lundi commence le lundi 20 octobre à 12 h (HAE) et celui du mardi commence le mardi 14 octobre 2025 à 7 h (HAE). Pour plus d’informations, contactez-moi à : Liss.Andrea@cfmws.com  

Vous êtes à la recherche de certains conseil pour votre couple? Peut-être avez-vous des questions sur l'éducation des enfants? Demandez à Andrea! Notre travailleuse sociale, Andrea Liss, choisira une question par mois et y répondra dans notre bulletin de la mi-mois. Vous pouvez nous soumettre vos questions de manière anonyme à l'adresse https://forms.office.com/r/F3rxQKvTdQ.


Andrea est titulaire d'une maîtrise en travail social. Elle est travailleuse sociale agréée et psychothérapeute agréée (Ontario) avec plus de 20 ans d'expérience. Andrea est l'assistante sociale de SFM pour le reste du monde. Si vous êtes un membre d'une famille des FAC et que vous souhaitez lui parler ou vous joindre au groupe de soutien pour tous les conjoints HORSCAN qu'elle dirige et qui s'appelle Je suis HORSCAN, veuillez lui envoyer un courriel à l'adresse suivante : liss.andrea@cfmws.com.

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