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Gérer les absences d’un(e) partenaire : conseils pour les familles au Canada et en HORSCAN

  • Andrea Liss
  • Oct 31
  • 4 min read

Vous êtes à la recherche de certains conseil pour votre couple? Peut-être avez-vous des questions sur l'éducation des enfants? Demandez à Andrea! Notre travailleuse sociale, Andrea Liss, choisira une question par mois et y répondra dans notre bulletin de la mi-mois. Vous pouvez nous soumettre vos questions de manière anonyme à l'adresse https://forms.office.com/r/F3rxQKvTdQ.


Demandez à Andrea

Au pays comme en HORSCAN, les conjoints et conjointes de militaires font souvent face à de longues périodes d’absence, ou doivent assumer la parentalité seuls (solo parenting). Les membres des FAC doivent fréquemment partir en déploiement, suivre des formations à l’extérieur ou gérer des départs imprévus. Voici quelques conseils testés et approuvés pour mieux vivre ces absences. 

  

Les absences ont un début, un milieu et une fin 

Lorsque les couples font face à de longues absences, l’idée d’être seul(e) peut être intimidante. Être celui ou celle « qui reste » peut parfois être plus difficile que de partir, car le membre des FAC qui quitte est souvent très occupé et entouré de collègues. Ce n’est  pas le cas du conjoint ou de la conjointe en HORSCAN, qui peut se sentir isolé(e). Les journées peuvent être longues et solitaires, surtout lorsqu’on élève de jeunes enfants sans soutien. Certain(e)s conjoint(e)s comptent les jours ou les semaines de séparation pour garder le cap. Charlotte, conjointe HORSCAN, explique : « Je note le jour où Sébastien part et je compte les jours jusqu’à son retour. Ensuite, j’essaie de déterminer les phases de notre séparation : le début, le milieu et la fin. J’inscris ces phases sur le calendrier et je les sépare en trois couleurs différentes. »  


Mais ce n’est pas tout… 

Charlotte se dit également : « En ce moment, je suis à la fin de la phase du milieu » ou encore « Je suis au milieu du milieu ». Elle sait que le « milieu du milieu » peut être une période difficile, mais une fois qu’elle voit cette phase évoluer vers la fin, elle se sent soulagée. Elle adopte alors une deuxième stratégie : se motiver en se disant intérieurement  « Tu peux le faire ». 

  

Tu peux le faire 

« Tu peux le faire » est une phrase qu’on entend souvent lorsqu’on s’apprête à relever un défi ou encore à passer une entrevue. Mais qu’est-ce qui permet à ces encouragements de vraiment s’ancrer? Comment les incarner pour qu’elles deviennent autre chose que de « simples paroles »? Que ressent-on vraiment quand cette force intérieure (psychologique) est là? 


Quand nous faisons de l’exercice, nous soulevons des poids, nous transpirons, nous souffrons parfois — mais nous persévérons pour le résultat. Quand nous rentrons à la maison après une séance d'entraînement et que nous devons pelleter l'entrée, nous ressentons la force et la capacité physique que nous avons bâties. Nous sentons les bienfaits de nos efforts en nous sentant plus forts physiquement. 


Alors, que ressent-on lorsqu’on éprouve une force intérieure, sur le plan psychologique? Être fort(e) psychologiquement peut être difficile et inconfortable. Nous faisons preuve de force psychologique lorsque nous persévérons et restons inébranlables. On ne prend  conscience de notre force qu’en dépassant les moments difficiles, c’est donc en allant au bout des choses, en persévérant, que la force se construit. Comme l’a si bien dit Gord Downie du groupe The Tragically Hip : « Le courage, il ne pourrait pas arriver à un pire moment. » La force — qu’elle soit physique ou psychologique — demande des efforts, de la conscience et le désir de maîtriser la situation. Considérer une longue absence comme un défi psychologique à relever vous permet de développer cette force intérieure. 

  

Les petites astuces de mes amies 

Indu Mahlman et Tammy Kingston sont mes collègues de l’équipe HORSCAN mondiale/ reste du monde. Elles sont toutes deux des conjointes de militaires expérimentées. Je leur ai demandé leurs meilleurs conseils pour gérer les absences des membres des FAC. Je vais d’abord vous présenter une activité familiale que Tammy m’a fait découvrir, puis je vous proposerai une liste de moyens concrets, suggérés par Indu, pour aider les conjoint(e)s et les enfants à mieux vivre l’absence d’un être cher. 

 

Activité familiale : Guirlande en papier de l’absence/ du déploiement 

Créez une guirlande en papier. Chaque maillon représente un jour d’absence ou de déploiement. Pour les longues absences, comme les déploiements, la chaîne peut être très longue! Vous pourriez envisager d’utiliser une couleur différente pour chaque mois! Accrochez la chaîne dans une pièce centrale de la maison. Ajoutez quelques maillons supplémentaires au cas où le déploiement se prolonge. Chaque jour, retirez un maillon. Sur ce dernier, les membres de la famille peuvent écrire ce qui s’est passé ou un message à adresser au parent absent. Placez ensuite les maillons retirés dans un grand récipient transparent. C’est touchant de voir les jours qui s’écoulent et les messages qui s’accumulent. Ces messages peuvent ensuite former l’histoire du déploiement de la famille : un récit à raconter au militaire à son retour. 

  

Se tenir occuper! 

Voici une liste d’idées pour mieux vivre les longues séparations : 

  • Commencer un nouveau passe-temps 

  • Faire le ménage de la maison 

  • Planifier une sortie hebdomadaire avec un(e) ami(e) 

  • Suivre un cours 

  • Adopter un animal de compagnie 

  • Inviter des proches à venir vous rendre visite 

  • Organiser une escapade pour les retrouvailles 

  • Planifier des rendez-vous réguliers de soins personnels 

  • Faire appel à un service de traiteur 

  

Ressources supplémentaires 

  

Envie de me parler? 

Pour plus d’informations sur la gestion des absences ou tout autre sujet en lien avec votre bien-être émotionnel, vous pouvez me contacter : Andrea Liss. Je suis travailleuse sociale pour l’équipe HORSCAN – Mondial / Reste du monde des Services de bien-être et moral des Forces canadiennes et je propose des services d’accompagnement virtuels du lundi au jeudi. liss.andrea@cfmws.com  

  

Et pour finir… Je vous invite à rejoindre les groupes virtuels Je suis HORSCAN dès maintenant! 

Groupe du lundi : 12 h (heure de l’Est) 

 

Groupe du mardi : 7 h (heure de l’Est) 

Vous êtes à la recherche de certains conseil pour votre couple? Peut-être avez-vous des questions sur l'éducation des enfants? Demandez à Andrea! Notre travailleuse sociale, Andrea Liss, choisira une question par mois et y répondra dans notre bulletin de la mi-mois. Vous pouvez nous soumettre vos questions de manière anonyme à l'adresse https://forms.office.com/r/F3rxQKvTdQ.


Andrea est titulaire d'une maîtrise en travail social. Elle est travailleuse sociale agréée et psychothérapeute agréée (Ontario) avec plus de 20 ans d'expérience. Andrea est l'assistante sociale de SFM pour le reste du monde. Si vous êtes un membre d'une famille des FAC et que vous souhaitez lui parler ou vous joindre au groupe de soutien pour tous les conjoints HORSCAN qu'elle dirige et qui s'appelle Je suis HORSCAN, veuillez lui envoyer un courriel à l'adresse suivante : liss.andrea@cfmws.com.

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