Un an après notre grand déménagement HORSCAN
- Martine Valet
- Oct 2
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Il y a déjà un an, notre famille a quitté la Nouvelle-Écosse pour s’installer à Bruxelles. Mon mari a eu une superbe opportunité de carrière et nous avons choisi de sauter sur l’occasion pour faire découvrir de nouvelles cultures à nos enfants et élargir leurs horizons. Ayant vécu 11 ans à Greenwood, ce déménagement était le premier de nos enfants et mon premier déménagement militaire.
Dès le départ, nous avons voulu que nos enfants se sentent impliqués dans le processus et qu’ils puissent avoir le sentiment de participer activement à cette nouvelle aventure. Ils nous ont donc évidemment accompagnés lors de notre voyage de recherche de domicile. Ils nous ont fait part de leurs impressions sur la maison choisie et le quartier, nous ont aidés pour l’assignation des chambres à coucher et l’organisation de leurs espaces de jeux. Nous en avons aussi profité pour leur faire découvrir le charme des villes belges et les spécialités culinaires locales comme la carbonade flamande et les gaufres.
J’ai dû quitter mon travail en tant que professionnelle de la santé dans la fonction publique provinciale en raison de l’absence d’options de travail à distance. J’ai tout de même trouvé un emploi avec l’équipe des Services aux familles des militaires (SFM) de Bruxelles, où je travaille désormais en tant que prestataire de services communautaires.
Nos premiers mois ont été un amalgame d’émerveillement et d’émotions de toutes sortes. Nous avons dû adapter la préparation des repas en fonction des ingrédients disponibles sur le marché, développer notre aisance à conduire en Europe, oser rencontrer de nouveaux amis à l’école, nous adapter à étudier en français belge et en anglais britannique, en plus des leçons périodiques de néerlandais. Les enfants ont dû trimer dur pour s’ajuster au niveau académique du groupe et apprendre à lire et écrire dans leur langue seconde. Notre fille aînée a trouvé la séparation avec ses amis canadiens particulièrement difficile.
Tout en passant à travers ces petits défis de la vie, nous continuions à explorer l’Europe en famille. Au début, nous cherchions des activités qui nous feraient penser à la maison, comme la cueillette de pommes, la marche en forêt, la découverte de nouvelles aires de jeux. Nous avons aussi saisi toutes les occasions possibles pour partir en voyage et découvrir de nouveaux pays. Les enfants participent à l’organisation des voyages, et s’y préparent avec des livres éducatifs sur les lieux à visiter. Il est maintenant plus facile pour eux de comprendre le cadre historique et géographique des films que nous regardons de temps en temps, et c’est une grande source de satisfaction pour eux.
Il va sans dire que le soutien exceptionnel que nous avons reçu à notre arrivée, et qui se poursuit en tant que membres de la vibrante communauté canadienne de Bruxelles, facilite grandement notre adaptation continuelle à cet environnement exotique. Nous nous sentons privilégiés de faire partie de cette communauté, et rares sont les jours où nous ne ressentons pas une profonde gratitude pour cette belle aventure.




