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Réflexions sur ma dernière année

Katheryn Symington

Maintenant que c'est l'été, je me retrouve à réfléchir sur cette année écoulée depuis mon arrivée ici en Lettonie, plein d'envie d’aventure, de voyager et de comprendre ce coin des Baltiques. Ceci étant notre deuxième affectation HorsCAN, j’étais tout à fait consciente des défis qu’apportaient le fait de vivre dans une communauté étrangère, mais cette affectation venait avec le défi additionnel de ne pas connaître la langue locale.


La plupart du temps, nous trouvons une âme aimable qui connaît l'anglais et qui fait tout en son possible pour nous aider. Je n'avais pas réalisé combien j'appréciais ces gens jusqu'à ce que j'aie dû quitter un magasin pour y retourner un autre jour, armée de plus de patience et d’une phrase ou deux traduites.


D’autres fois, je me surprends à rire pour des choses que je n'aurais pas trouvées drôles avant, comme par exemple, l'expérience terrifiante de se faire crier après par une Lettone ou une Russe quand je touche à un sac que je voudrais acheter. J'adore toujours ces sacs, mais elle continue de me crier après. Peut-être que je l'achèterai une prochaine fois, ou peut-être que je quitterai encore une fois en ricanant.

J'ai rapidement réalisé que la nature stoïque des Lettons ne devrait pas être confondue avec de l’antipathie. Nous avons rencontré plusieurs Lettons très gentils qui aiment partager les détails de leur culture et les façons d'améliorer notre expérience "lettone" et il ne faut pas longtemps pour trouver un autre coin intéressant du pays à explorer. Leur culture est dynamique, complexe mais simple et continue à attirer mon intérêt à en apprendre plus.

La partie la plus gratifiante de mon expérience, pour moi, est d'établir des liens avec mes compatriotes canadiens. Chacun de nous se trouve loin des systèmes de soutien que nous connaissions autrefois et nous sommes vite devenus un réseau de soutien bien soudé. C'est quelque chose que je n'avais jamais connu jusqu'à cette affectation HorsCAN. Bien que nous soyons ici pour faire l'expérience de la culture lettone et de leur monde de vie, c'est aussi un temps pour apprendre ce qui fait des Canadiens, des personnes incroyables.



Une autre période des affectations commence et je me sens presque comme à la veille du Nouvel An, avec la promesse de ce qu’une nouvelle année a à offrir. Mais il y a aussi le fait que j'ai maintenant une année de moins pour apprécier cette ville extraordinaire et les personnes merveilleuses que j'ai rencontrées en cours de route. C'est difficile de ne pas être sentimentale, alors je vais terminer en disant “liels paldies” (merci beaucoup) de faire partie de mon expérience lettone.

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